Le député du Rhône Bernard Perrut a interrogé le gouvernement sur l’avenir des pensions de réversion, car l’inquiétude est vive chez les Français.
Interpellant le Premier Ministre lors des questions au Gouvernement, Bernard Perrut a déclaré « être reparti du Congrès de Versailles avec une certitude, celle que rien ne changera pour les retraités d’aujourd’hui », selon les propos du Président de la République, « ce qui veut donc dire que tout changera pour les retraités de demain! » pour le député dont l’inquiétude des Français justifie qu’il interpelle le Premier ministre:
« Le gouvernement veut-il remettre à plat, réduire, et supprimer ces pensions, véritables pactes de solidarité entre conjoints quand un d’entre eux a peu ou pas travaillé. Les conséquences en seraient dramatiques car ces pensions sont aujourd’hui pour 4,5 millions de personnes, 90% de veuves, une source de revenu primordiale, mais dans les années qui viennent, les millions de femmes concernées doivent pouvoir vivre encore dignement si elles perdent leur époux. Le député s’est employé à « défendre les pensions de réversion qui incarnent le respect de la Nation à l’égard des hommes et des femmes qui ont partagé leur vie, leur engagement familial, leurs efforts et leurs revenus ».
Soulignant que « notre société doit protéger les plus fragiles face aux vicissitudes de la vie », le député a demandé au Premier Ministre, « de sortir de l’ambiguïté, et de garantir que les pensions de réversion ne seront pas supprimées ou réduites pour les futurs retraités. »
En réponse, la Ministre des solidarités et de la santé a indiqué devant l’Assemblée nationale que « pour les retraités de demain, sera maintenu le système de réversion, car c’est une forme de solidarité », concluant qu’« il n’y a jamais aucun perdant quand il y a plus de justice ».
Mais « sans autre précision sur ce sujet aussi important, l’inquiétude et la vigilance demeurent » pour le député particulièrement mobilisé.