Concomitamment à l’étude du budget de l’Etat, les parlementaires votent chaque automne le budget de la loi de financement de la sécurité sociale qui a pour but de fixer les objectifs de dépenses sociales et de santé en fonction des prévisions de recettes. C’est dire l’importance des choix qui traduisent les grandes priorités en matière de solidarité et d’accès aux soins.
Aussi, lors de son examen en commission, j’ai eu à cœur de défendre :
- Le dispositif TODE dont l’allègement des charges patronales spécifique aux salariés saisonniers agricoles a été créée pour faire face au dumping social de nos concurrents européens. Chaque année, plus de 900 000 contrats sont éligibles au TODE. Sa suppression proposée par le gouvernement causerait une perte de 144 millions d’euros pour les employeurs de saisonniers agricoles, soit 189 euros par mois pour un employeur pour chaque contrat saisonnier. Véritable menace économique pour les secteurs agricoles – parmi les plus gros pourvoyeurs de main d’œuvre, cette mesure met en danger la pérennité des emplois et des productions dans les territoires ruraux, déjà fragilisés par la vive concurrence européenne en matière de coût du travail. Défendre la compétitivité de l’agriculture française figure parmi mes priorités !
- Le pouvoir d’achat des retraités qui font face à de graves sous-indexation de leurs pensions. J’ai également proposé la possibilité de déduire de leur revenu imposable la moitié de leur cotisation à une complémentaire santé.
- La pertinence des soins et pas seulement les impératifs comptables. Il faut remettre le patient au centre du système de santé en encourageant la prise en compte de son vécu pour favoriser la justesse du parcours de soin.
J’ai notamment présenté un amendement qui visait à garantir aux personnes qui souffrent d’une maladie chronique de longue durée le retour à leur emploi initial après une période de travail à temps partiel pour motif thérapeutique.
C’est avec le même objectif que j’engage le gouvernement à élargir les opportunités d’innovation, et réduire les cloisonnements nuisibles à l’efficacité de l’accompagnement.
- Les plus vulnérables avec le renouvellement automatique des couvertures complémentaires de santé pour les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé, ou des ménages aux revenus les plus modestes.
Nombre de ses propositions (et plusieurs autres !) seront reprises lors du prochain examen du projet de loi en séance.