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Face à la hausse des prix de l’énergie et le manque de matières premières, les fabricants de bouteilles en verre, notamment celles transparentes utilisées pour le vin rosé, n’arrivent plus à suivre la demande. Une bouteille sur quatre est dorénavant importée, plaçant la France comme deuxième pays importateur mondial de contenants en verre. Mais là encore, si nous importons d’Allemagne, d’Italie ou de Pologne, la guerre en Ukraine a provoqué la réduction de l’offre avec au moins deux usines à l’arrêt.

De cette pénurie découle une hausse des tarifs de l’ordre de 20 à 30 % pour les producteurs de vin, qui sont parfois contraints d’augmenter leur prix de vente, voire de stopper complètement leur chaîne d’embouteillage. De nombreux domaines n'arrivent ainsi pas à expédier leurs commandes, car ils ne reçoivent pas les capsules et bouteilles nécessaires. Un problème qui se répercute sur l’ensemble de l’activité du secteur : pour pouvoir accueillir la nouvelle récolte 2022, les professionnels doivent vider leurs cuves.

Face à cette situation qui menace directement la vente de vin français, j’ai interpellé le Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation afin de connaître les mesures qui pourraient être mises en œuvre pour aider les vignerons qui sont aujourd’hui à cours de solutions et ne réussissent plus à écouler leurs stocks.